Encore aujourd'hui les femmes s'estiment moins compétentes pour investir en Bourse. (© Freepix/Shutterstock)
Dans sa dernière étude sur le profil des investisseurs en Bourse, l’AMF révèle que les femmes estiment moins s'y connaître que les hommes.
C'est un exemple concret du syndrome de l’imposteur qui pousse les femmes à s’auto-dévaloriser.
Pour cette étude, l’AMF a invité les investisseurs à évaluer leur propre niveau de connaissances en matière d’épargne et de placements. Les résultats montrent que seules 29% des femmes investisseuses se disent compétentes (26% se disent «assez bien»), contre 42% des hommes qui se vantent d’une bonne maîtrise (37% se disent «assez bien»).
À noter que chez les investisseuses les plus jeunes (moins de 35 ans), 37% affichent leurs compétences. Cet écart homme/femme se retrouve également chez les détenteurs de produits d’investissement en Bourse (actions, obligations, fonds, etc.) : 51% des femmes investisseuses estiment s'y connaître, contre 63 % des hommes investisseurs.
Un profil de risque différentCependant, les femmes font autant d’efforts d’épargne que les hommes, avec près de 8 femmes sur 10 mettant de l’argent de côté, chaque mois ou occasionnellement. Elles estiment pouvoir épargner en moyenne un montant de 210 euros par mois (300 euros pour les CSP+), contre 280 euros pour les hommes (350 euros pour les CSP+).
Les auteurs du rapport indiquent que «les femmes sont moins nombreuses à se déclarer confiantes que les hommes sur l’évolution de leur situation économique et financière».
Ainsi, en 2022, 47% des femmes se disaient inquiètes quant à l’évolution de
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